Le tout premier one-woman-show de Dulcinée.
Avec un seul objet puissant et hautement symbolique sur scène, associé à un être humain (défaillant), cette pièce parle de la confrontation de cet être humain imparfait avec la perfection du cercle. Il s’agit essentiellement d’une quête du sens de la vie, car le personnage s’efforce de comprendre la puissance du cercle et cherche à atteindre sa perfection, ce qui est bien sûr une tâche impossible. Il s’agit d’une quête existentielle et spirituelle – une recherche de Dieu, vraiment – que le personnage explore ses peurs, ses tentatives intellectuelles de comprendre le compréhensible, ses chagrins, son insécurité, sa curiosité et son désir authentique de trouver sa place dans le cosmos.
Il a fait des tournées partout au Canada, aux États-Unis et en France de 1986 à 1993.
Le cercle... est la synthèse des plus grandes oppositions. Il combine le concentrique et l'excentric dans une forme unique, et en équilibre. Des trois formes primaires [triangle, carré, cercle], il pointe le plus clairement vers la quatrième dimension.
« Une jeune artiste de cirque m’a appelée de nulle part pour me demander de l’aider avec son premier one-woman-show. Elle m’a invitée à la voir sur scène. Là, je l’ai vue faire la Roue Cyr. Je n’avais jamais vu cette technique (relativement nouvelle). J’étais abasourdie. Ce que j’ai vu sur scène ce soir-là était quelque chose que je n’ai jamais pu faire avec mon cerceau. Il m’est venu à l’esprit qu’avec ma chorégraphie et mon scénario, et la virtuosité d’un artiste de cirque avec le cerceau, on pourrait réinventer la roue ! »
En collaboration avec En Piste, Dulcinée travaillera avec des artistes de cirque, dans l’espoir de trouver la bonne personne pour recréer sa première œuvre, faire le tour complet de sa carrière créative et partager sa riche expérience avec de jeunes artistes
Conception et chorégraphie : Dulcinée Langfelder
Texte : Dulcinée Langfelder et Alice Ronfard
Mise en scène : Alice Ronfard
Musique:
Ballade de Lily en enfer : Kurt Weill / Bertolt Brecht (paroles réécrites D. Langfelder)
Youkali : Kurt Weill / Roger Fernay. Piano : Claude Choinière
Je ne t’aime pas : Kurt Weill / Maurice Magre. Piano : Claude Choinière