Dulcinée Langfelder est accompagnée dans cette pièce par Jean Maheux, Le Voisin. Langfelder et Maheux ont mis en commun leurs ressources artistiques pour façonner cette histoire de vie excentrique et passionnée à partir des éléments du mime, de la danse, du théâtre et de la chanson.
Qu’arrive-t-il quand son univers/université est la télévision américaine? Ses professeurs : Walt Disney, Humphrey Bogart, et Groucho Marx? Quand on est la seule, et en plaine crise de la quarantaine? En tête à tête avec la télévision, « La Voisine » fait un pied de nez à la vie. Dans un monde où mythe et vérité se bousculent comme du linge dans une sécheuse, elle se laisse glisser dans la contradiction entre sa déception et son désir profond de vivre.
Cette pièce a été présentée plus d’une centaine de fois à travers le monde et fut même adapté pour le cinéma par Diane Poitras en 1996.
Dulcinée Langfelder ne ressemble à personne. Chorégraphe, danseuse, mime, comédienne et chanteuse à ses heures, elle fusionne les disciplines sans scrupules. [...] Elle a un pied dans l'innovation et un autre dans l'entertainment. [...] Avec l'air de ne pas y toucher, la chorégraphe parvient à mettre le doigt sur la petite cicatrice demeurée sensible malgré le passage du temps.
Jean Maheux et Dulcinée Langfelder sont acteurs, chanteurs, mimes, danseurs. Leur performance a de quoi interloquer et séduire. Surtout séduire. Parce que la gravité du propos ne les empêche pas d’être émouvants et drôles.
« La Voisine [raconte] l’histoire d’une femme aux prises avec quelques démons ravageurs. Et les réactions du public ou des gens du milieu ont fait comprendre [à Dulcinée] qu’elle ne cherchait pas autre chose que de parler d’émotion. Des gens m’ont dit que cette femme-là, c’était eux. Qu’ils se sentaient très proches de mon personnage. Pour moi, c’est le plus beau compliment qu’on puisse me faire. Plus que d’admirer ma performance technique, qui demeure pour moi un outil et non pas une fin.
Conception et chorégraphie : Dulcinée Langfelder
Le Voisin : Jean Maheux
Mise en scène : Alice Ronfard
Musique:
I’m a Stranger Here, Myself : Kurt Weil/Ogden Nash, Piano : Claude Choinière
Concerto en sol majeur (G major) : Maurice Ravel